La signature de Tony Parker, un très gros coup pour l’ASVEL

Avec la signature du probable plus grand basketteur français de tous les temps, le club de Villeurbanne réalise évidemment un gros coup sur le plan sportif. Mais pas seulement.

C’est ce que l’on appelle une chute de salaire assez forte : en s’engageant avant-hier avec Lyon-Villeurbanne, Tony Parker va toucher… 500 fois moins qu’aux San Antonio Spurs. Si, si, 500 fois moins. Surtout, loin de nous l’idée de plaindre le monsieur, qui va toucher 1 500 euros mensuels en lieu et place des 800 000 touchés au Texas. Pas malheureux, le Parker, on est d’accord. Et de quoi assurer quelques descendances.

Mais tout de même, ce choix de carrière de rejoindre l’ASVEL, dont il est déjà vice-président et actionnaire, alors que la Chine lui offrait monts et merveilles (800 000 dollars mensuels), est à applaudir. Surtout, alors que le conflit entre joueurs et propriétaires de clubs NBA perdure, cette signature s’avère formidable à plusieurs égards.

 

2. Une assurance très, très chère

Car tant que le lock-out fera rage aux Etats-Unis, tant que le championnat américain ne reprendra pas, T.P sera un joueur de Villeurbanne. On peut pour l’instant tabler sur trois mois, il a d’ailleurs lui-même payé de sa poche son imposante police d’assurance sur cette période, ce qui équivaut à 190 000 euros.

En cas d’annulation du championnat NBA, Parker resterait alors toute la saison en France, et aurait 190 000 autres euros à régler, pour les trois mois suivants. Une chose est sûre : s’il est pour l’instant difficile d’imaginer les retombées de l’arrivée du meneur de jeu des Bleus, aussi bien au niveau local que national, des retombées, il y en aura.

 

3. Quelles conséquences ?

En terme de niveau de jeu, on l’a dit ; en terme d’affluence dans les salles ; en terme de réputation de l’entité verte de Gilles Moretton et de la Pro A ; et qui sait peut-être aussi en termes de sponsoring, de droits télé etc. Rien qu’en 2010/2011, Tony Parker a d’ailleurs récolté 3 millions d’euros de partenariat privé via, Axe, Tissot, EA Sports, BetClic, RMC, Ferrero et Nike.

Le récent Euro lituanien, où la France est arrivée en finale, a permis au Franco-Américain d’ajouter Toupargel et Quick dans sa besace de sponsors. De quoi faire passer la récolte de 3 à 4 millions par saison. Pas négligeable. Et pas à plaindre, le busienssman Tony Parker, on le répète. Mais quelle bonne nouvelle pour le sport français !

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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