Grégory Cuilleron, nouvel ambassadeur de l’Agefiph

Le cuisinier lyonnais, né sans avant-bras gauche, succède à l’humoriste Jamel Debbouze dans les nouveaux spots de pub de l’association.

« Depuis que je passe à la télé, j’ai reçu pas mal de témoignages de personnes handicapées ou de parents de personnes handicapées qui me disaient que ce que j’avais pu faire à la télé leur avait redonné espoir. » Ou quand la télévision vous élève au statut de symbole. Car Grégory Cuilleron en est devenu un, de symbole.

Né sans avant-bras gauche, ce participant d’Un Dîner Presque Parfait et de Top Chef, auteur de prouesses culinaires dans les émissions de M6, a été choisi par l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) pour être son nouvel ambassadeur. Il succède ainsi à l’humoriste de Trappes, Jamel Debbouze, sur les futurs spots télé et autres affiches de l’association, incitant les entreprises à embaucher des handicapés.

 

2. « Il y a encore du boulot »

La campagne 2011, au coût de 1,9 million d’euros, et au slogan convaincu : « Ici, nous sommes là et c’est normal ! », se voudra, autant que faire se peut, aussi efficace que la précédente. « La campagne avec Jamel Debouzze avait bien amélioré la notoriété du fonds, maintenant les entreprises savent qui nous sommes », se félicite Jean-Marie Faure, le président de l’Agefiph. Qui sont-ils d’ailleurs ? L’Agefiph, administrée par les syndicats, le patronat et les associations, est financée par les entreprises hors-la-loi en terme d’embauche de travailleurs handicapées (seuil de 6% minimum).

Si les entreprises en recrutent,  alors les fonds de l’association diminuent logiquement selon les besoins – de 605 millions d’euros en 2007 à 539 millions d’euros en 2010. La progression est là, mais à la fin de l’année 2009, seules 40% d’entreprises respectaient ce taux. M. Faure de conclure : « Il y a encore du boulot. » (source : AFP).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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