L’OL doit disputer encore deux matchs de championnat dans son mythique (et antique) stade de Gerland, avant la grand déménagement à Décines-Charpieu.
Du rêve à la réalité. Après les fêtes, pour la reprise du championnat en janvier, les supporters lyonnais convergeront vers Décines où s’élève déjà le nouveau stade de Lyon. Une immense enceinte circulaire de 60 000 places (20 000 de plus qu’à Gerland), fruit gigantesque d’un investissement de 400 millions d’euros inscrit dans un projet d’aménagement plus vaste, baptisé OL Land. Autour de cet épicentre, le club dirigé par Aulas y disposera d’un nouveau centre d’entraînement et de bureaux administratifs. Sur le site, le public aura également accès à une nouvelle boutique aux couleurs de l’Olympique, deux hôtels et un parc de loisirs avec des équipements pour pratiquer du karting et des séances de futsal.
Il a fallu huit ans à Jean-Michel Aulas pour concrétiser ce vieux rêve destiné à hisser Lyon au rang des grandes capitales du football européen. Avec sa nouvelle capacité conforme aux critères de la catégorie 4 du classement UEFA, le nouveau stade de Lyon (le troisième de France avec le SDF et le Vélodrome de Marseille) sera habilité à accueillir une finale de Ligue des Champions. En attendant, il sera dans le circuit de l’Euro 2016 avec neuf autres enceintes (Saint-Etienne avec ses 41 500 places, Toulouse 33 000 places, le nouvel Allianz Arena de Nice 35 600 places, Saint-Denis 80 000 places, le Parc des Princes 45 000, le Stade vélodrome 67 000, Lille 50 000, Lens 35 000 et Bordeaux 42 000).
Conformément au système désormais bien rodé du « naming » (ou parrainage), déjà expérimenté au Mans, à Bordeaux et à Nice, le stade lyonnais portera le nom d’une entreprise afin de financer une partie du coût de l’investissement qui a exclusivement mobilisé des fonds privés. premier match le 9 janvier contre Troyes.