En provenance de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), les coureurs de cette centième édition boucleront samedi la quatorzième étape de l’épreuve dans la capitale des Gaules, avant d’attaquer les Alpes.
Lyon, capitale historique de la Grande Boucle: en 1903, la ville avait accueilli la première étape du premier Tour de France. 110 ans plus tard, l’épreuve, qui fête sa centième édition (elle avait été mise entre parenthèses lors des deux conflits mondiaux), revient aux sources.
Depuis un siècle, la Ville aux deux Collines a régulièrement été inscrite au menu du Tour de France (16 fois en tout), après 1903, ce fut 1908, 1909 et 1010…puis 1947. Lyon accueillit ensuite de nombreux contre-la-montre dans les années 1950 et 1960. Elle fut la première ville départ de l’épreuve en 1990 et vit Allessandro Pettachi s’imposer dans ses rues en 2003.
Les sprinters au coude-à-coude à Lyon ?
Samedi, elle constituera une sorte de hors d’œuvre avant les périlleuses étapes alpines. Parti le matin même de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), le peloton traversera Lyon sur un parcours urbain de 18 kilomètres depuis Tassin-la-Demi-Lune vers la Côte de la Duchère puis celle de la Croix-Rousse. La ligne d’arrivée sera installée devant le stade Gerland, avenue Jean-Jaurès. En cas d’échappées victorieuses, les premiers coureurs devraient la franchir vers 17 heures. Mais il est plus probable d’assister à une bataille de sprinters au premier rang desquels devraient s’illustrer les grands spécialistes de la discipline, Sagan, Cavendish et autres Greipel et Kittel.
Dimanche, le Tour de France ne repartira pas de Lyon mais de la commune de Givors (Rhône), inscrite pour la première fois au menu de l’épreuve.
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