Le dimanche à Lyon, c’est repos !

La loi sur le travail dominical, qui doit être examinée le 21 juillet par le Sénat, pourrait être définitivement adoptée le 24 juillet. Malgré son statut de 3ème plus grande ville de France, Lyon y échappera. Les élus locaux ont su persuader les législateurs que la population lyonnaise n’est pas caractérisée par des habitudes de consommation de fin de semaine.

Moins consumériste ? Plus marquée d’une culture catholique qui prône le repos dominical ou encore plus encline aux activités familiales au grand air ? Les hypothèses ne manquent pas, mais une seule conclusion s’impose : Lyon et sa population auront résisté et vont échapper au projet de loi sur le travail dominical qui vient d’être voté à l’Assemblée nationale (à 282 voix contre 238).

Comme Paris, Marseille et Lille, Lyon appartient aux agglomérations de plus d’un million d’habitants pour lesquels le préfet de région pourrait définir un Périmètre d’Usage de Consommation Exceptionnelle : les fameuses zones PUCE dans lesquelles le travail dominical sera bientôt autorisé. Mais les élus locaux ont su faire admettre que l’agglomération lyonnaise n’est pas caractérisée par des habitudes « de consommation de fin de semaine ». La question a fait consensus entre Gérard Collomb, maire socialiste, et certains députés locaux, de droite comme de gauche (Pierre-Alain Muet – PS, Philippe Meunier – UMP). D’après les responsables des associations de professionnels, en effet, les commerçants n’utilisent actuellement que 3 des 5 dérogations d’ouverture dominicale que la loi actuelle leur propose.

Seuls les magasins du vieux Lyon, zone touristique reconnue, lèveront leur rideau le dimanche.

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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