Devant les prud’hommes pour pouvoir continuer à travailler

Christiane Chérencé, ancienne secrétaire du RTE (Réseau de Transport d’Electricité) à la Part-Dieu, a été mise à la retraite d’office à 65 ans. Elle réclame sa réintégration.

Mise à la retraite d’office, le 27 janvier 2011, à l’âge de 65 ans, Christiane Chérencé veut être réintégrée dans son entreprise. Son entreprise, c’est RTE (Réseau de Transport d’Electricité), où elle exerçait en tant que secrétaire sur le site de Part-Dieu. En cas de non-réintégration, Mme. Chérencé manquera de trimestres pour pouvoir aspirer à la retraite minimale de 800€ mensuels en vigueur dans son secteur d’activité.

Si l’avocat du RTE affirme que « cette mise à la retraite d’office s’est déroulée dans des conditions parfaitement conformes », celui de la plaignante assure qu’ « une mise à la retraite d’office sur critères d’âge est nulle si elle se fait sans vérifier que cette mesure est liée à une politique de l’emploi. » Passée en référé le 2 mars 2011, Christiane Chérencé attend désormais la décision des prud’hommes de Lyon, qui se prononceront trois semaines plus tard, le 23 mars (source : Le Progrès).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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